Résumé
Christine dirige la filiale d'une grosse agence de publicité. Belle et dominatrice, elle exerce une véritable fascination sur son assistante Isabelle, jeune femme ambitieuse mais naïve qui lui est totalement soumise. Perverse et manipulatrice, Christine se joue de son ascendant sur Isabelle, allant jusqu'à lui voler la vedette au sein de l'entreprise en prétendant être à l'origine d'une de ses idées, un concept original salué par l'ensemble des cadres de la multinationale. Mais Isabelle se rebelle et fait savoir que c'est elle, et non pas sa patronne, qui a trouvé comment promouvoir de manière originale ce nouveau produit. Pendant que son mentor l'entraîne dans une liaison trouble mêlée de désir et de jalousie, l'assistante échafaude un plan diabolique pour se venger...
Blonde, brune ou rousse.
Des prises de vue de travers, de plus en plus sombres, comme pour renforcer l’inconfort et la sensation d’étourdissement, le tout sur une musique. Cette spirale dans laquelle Rapace semble aspirée. Un personnage meurtri et décalé qui lui va très bien. Brian de Palma dans une intrigue étouffante entre manipulation et érotisme. Un film avec plein d’effets de style et un tournage original mais dont le scénario ne m’emballe pas plus que ça. Une histoire d’amour au féminin relevant plus d’un fantasme voyeuriste pour ce remake qui met l’accent sur des prises de vue pour donner un intérêt supplémentaire mais me semble dénaturer le rapport initial du film de Corneau. On cherche le traitement d’un phénomène social avec un œil d’acteur dans le viseur de la caméra mêlé à un exhibitionnisme bien prude au demeurant pour une « passion » lascive mais bien peu aboutie avec 2 actrices fascinantes et profondément complices. Points essentiels de ce film.
